Miss Endorphine, soirée décoiffante pour un projet bluffant !
Quel projet ?
A l’origine, un auteur et des textes : politique, société, nature, informatique… Nos travers passés à la moulinette d’une langue riche, galopante, espiègle ou aiguisée où les sons répondent aux idées. Le langage est un virus, disait William Burroughs et oui, on se laisse contaminer par cette expression qui nous mitraille !
Et, non content de nous étourdir avec sa prose poétique, Patrice Verry – car c’est de lui qu’il s’agit – a décidé de nous emmener encore plus loin dans ce voyage en faisant appel à des illustrateurs. Courageux, il en a contacté des dizaines, pour obtenir la réponse de 89. Certes, il y a parmi eux Wilhem, Luz ou encore Rémi MalinGrëy, mais aussi beaucoup de talents moins connus. Chacun a choisi le texte qu’il voulait illustrer, ce qui donne une remarquable palette de styles et de couleurs tout aussi percutants que les textes eux-mêmes.
La couverture est magnifique, oeuvre d’Isabelle Dalle :
Pourquoi Miss Endorphine ? Car, me dit l’auteur, les endorphines sont en effet les hormones du plaisir, mais ce sont aussi celles qui nous stimulent et encouragent notre créativité. Et ce livre est un objet à la fois sensuel et percutant qui nous caresse les sens en les bousculant !
Extrait : Les Tout ou rien
L’habitude me rend las.
Ne me sied pas.
Me scie.
Là.
Et puis,
Aller de rien à tout
Pour revenir à rien
Ça ne servait à rien !
Après tout,
Je n’avais plus rien d’autre à dire.
Je n’étais rien.
Plus rien.
C’est tout.
Illustré par La Taupe, ça donne ça sur la page de gauche :
Samedi soir de blogueuse…
Vente du livre, vernissage de l’expo des oeuvres originales à l’Angora, 3 bld Richard Lenoir à Paris 11ème samedi dernier. Un lieu super sympa où on peut rencontrer l’auteur et quelques illustrateurs en buvant un coup et en écoutant du klezmer, le groupe Yerushe (héritage) dont je parlerai une autre fois, promis (j’adore le klezmer). Le bar :
Quelques-unes des oeuvres exposées, disponibles à l’achat, entre 30 et 200 €, franchement pas la mer à boire pour un cadeau de Noël à offrir ou à s’offrir, comme disent les commerciaux ha ha ! :
Et, là où j’adore ma vie de blogueuse, c’est que je pose toutes les questions que je veux à tout le monde et je prends toutes les photos que je veux ! Mais bien sûr j’ai acheté le livre, il est trop beau ! Déjà sans qu’on lise les textes, on le trouve magnifique, c’est un bel objet et puis, tu me connais, tu crois que je l’aurais acheté sans lire quelques textes avant ? Alors je parle avec les illustrateurs pendant qu’ils me dédicacent « leur » page, ce qui au final rendra mon exemplaire unique. Cette générosité, cette chaleur et ce partage me touchent beaucoup. Voyez plutôt :
Et d’autres :
Hélène m’a même donné l’adresse de la boutique où elle a acheté ses mitaines rouges assorties à sa robe de dentelle rouge !
Et l’auteur bien sûr :
Et enfin, celle grâce à qui j’étais là, truculente organisatrice de la soirée qui faisait des portraits à l’aquarelle et les donnait, et je vais l’encadrer, Alexandrine Elle, crois-moi !
Pour finir, quelques coordonnées : le livre est publié par l’auteur et a sa page Facebook
Les artistes aussi ont un site ou une page Facebook :
http://jeremiegarcin.com/
Alexandrine Elle
La Taupe
Soka
Helbones
Isabelle Dalle
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