Howalhob

 

 

C’est l’amour ! (en arabe), d’où ce magnifique logo calligraphié avec un coeur pour « howa el hob »… Et du coeur, ils en ont ces musiciens et ces chanteurs, à commencer par leur Chef, Nasreddine Bennour, qui transmet avec passion le patrimoine très particulier de la musique soufie tunisienne, avec des influences africaines, jazzy et modernes.

Hier soir, Howalhob se produisait au théâtre Adyar, un lieu ravissant Art Nouveau, et j’ai eu le grand honneur d’être invitée au concert par mon ami Nasreddine.

 

Créé en 2011, l’orchestre se compose de virtuoses : trois violonistes, un altiste, un violoncelliste, un joueur d’oud, un saxophoniste, un bassiste, un pianiste et trois percussionnistes auxquels s’ajoutent trois chanteuses et trois chanteurs. Nasreddine joue également du gombri.

Voici ce que ça donne :

Le public est acquis, conquis, les Tunisiens sont chaleureux, s’adressent à l’orchestre en arabe, tout le monde tape dans ses mains, derrière moi une dame fait des youyous après chaque chanson entraînante, près de moi deux jeunes filles chantent et claquent des doigts… Sur le programme, on indique de quelle région est originaire chaque chanson, nous voyageons ainsi dans toute la Tunisie : Monastir, Sfax, le Sahel tunisien… Il y a même ce poème d’Ibn Nahwî du XIème siècle, Al Mounfarija, chant andalou dansé par Alexia Martin.

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Nous sommes loin de Paris dans ce charmant petit théâtre où l’on croirait presque sentir l’odeur du jasmin et du thé à la menthe… Howalhob a une page sur Facebook, je vous invite à aller y faire un tour pour être tenus au courant de leurs activités en cliquant ici